Chacun sa méthode...
Moi, je suis pour un polissage miroir déglacé au papier 600, d'autre pour un sablage, d'autres pour un miroir...
Après, il faut essayer le moteur (au banc, bien sûr) avec chaque type de rugosité, et en tirer ses conclusions, comme l'a toujours dit et avec raison l'Oizo, ce qui va pour un moteur ne va pas pour l'autre, la taille du carbu influence la vitesse des gaz, en fonction de la vitesse l'écoulement va être différent, la forme des carters joue beaucoup, comme c'est du fait main il n'y a pas un moteur identique à l'autre ; bref on peut pinailler des heures pour ne rien dire, surtout quand on parle d'un état de surface dont la profondeur de creux est de l'ordre du millième de mm.
Pour donner un ordre de comparaison, la profondeur moyenne des creux d'une feuille de papier à photocopieur est de l'ordre de 5 micromètres, c'est pour dire...
Ton problème rcx103, c'est que tu veux absolument généraliser, alors que lorsqu'on en est rendu à ce niveau de préparation, on ne peut plus vraiment parler de cas d'école.
C'est comme pour ce post
viewtopic.php?t=15087 sur lequel je me garderais bien d'intervenir, il est impossible de répondre à ta question ; on peut dégrossir en faisant des approches théoriques, n 1/10 de mm par cm de piston par exemple, ensuite il faut progresser par tâtonnement et sur un banc de puissance*, car rendu à ce niveau de préparation, c'est pas en faisant un tour sur sa brêle qu'on va se rendre compte de quoi que ce soit, peut-être qu'un demi-dixième de mm va te permettre de gratter 2 dixièmes de seconde au tour, et peut-être pas.
N'oublie jamais qu'un moteur est un ensemble de sous-ensembles de sous-ensembles, chaque action effectuée sur l'un d'eux va avoir une influence sur un (et plus vraisemblablement les) autre(s), et je pense personnellement que personne au monde ne maîtrise parfaitement l'ensemble des paramètres chimico-physiques d'un moteur aussi simple en apparence qu'un 2 temps. Et que même si on a réussi à en modéliser les grandes lignes et quelques détails, l'ensemble est si complexe que l'on peut l'assimiler à la théorie du chaos, à l'effet papillon pour ceux qui connaissent (pour ceux qui ne connaissent pas, il iront chercher sur Google) ; prévoir le fonctionnement d'un moteur est aussi illusoire que de vouloir prédire la météo, un petit rien va déstabiliser tout l'ensemble...
Essaye de modéliser l'attracteur étrange (voir Google pour ce mot, pas envie de faire un cours là-dessus) d'un moteur 2 temps, bon courage...
Bref, tout ce qu'on peut débattre sur ce forum c'est un peu de théorie, mais il est impossible de parler de chiffres et de coter ce qu'il faut ou ne faut pas faire, pour les raisons précitées.
* Quand je parle de banc de puissance, c'est pas juste une mesure de puissance et de couple en fonction du régime, c'est aussi des capteurs angulaires au niveau du vilo, un capteur de pression en culasse, des jauges de contraintes et des prises de température un peu partout, une mini soufflerie pour simuler le passage des gaz aux différents endroits, des analyseurs de gaz, j'en passe et des meilleures, bref des trucs que t'imagine même pas en rêve.
C'était ma philosophie du lundi